CHAPITRE 1:
Le soir tombait, et les visages des soldats n'étaient plus éclairés que par l'éclat de la lune au travers du feuillage. Un des homme leva un bras et ils s'arrêtèrent. Un oiseau de nuit passa au-dessus de sa tête mais il ne lui prêta aucune attention ; il était concentré sur son objectif : un village Sholien. Son coeur battait fort à ses oreilles mais il entendait les éclats de voix venant du village, tout proche. Il fit signe à ses hommes de l'encercler puis se posta en haut d'un arbre de façon à voir entièrement le village. Une femme s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule. Elle demanda :
- Quels sont les ordres, chef.
- On attend qu'ils soient tous endormis et après.... on s'en occupe.
CHAPITRE 2:
Un grand feu brûlait sur la place du village qui fêtait l'équinoxe de printemps et le retour des beaux jours. Les hommes et les femmes buvaient et dansaient autour du feu et les enfants se poursuivaient en riant entre les maisons. Les anciens racontaient les légendes du pays, celles où l'on parle de preux chevaliers et de dragons sanguinaires.
Un personnage s'assit à côté de Bailey ; il portait une chaînette ceinte sur son front
- Quelque chose tracasserait-il mon meilleur guerrier ?
- J'ai peur que la guerre contre les hashishins ne s'éternise, où même de mourir avant que mes enfants soient adultes et de laisser Jaina seule.
- Ne te torture pas comme ça ; fais la fête. Aujourd'hui est un jour de paix, personnes n'osera nous attaquer la nuit de l'équinox.
- Qui sait de quoi ces monstres sont capables ?
- Tu te sentiras mieux après quelques bières, fit le monarque en se levant
- Tu as raison. A ta santé !
CHAPITRE 3 :
La nuit était déjà bien avancée quand les femmes allèrent coucher les enfants et la lune était à plus de la moitié de sa course quand les hommes allèrentr se coucher. Environ une dizaine de minutes plus tard, un homme sortit de chez lui et alla se soulager contre un arbre. Comme il ne revenait pas, sa femme se leva et alla le chercher. Elle ne vit pas l'ombre se glisser derrière elle. Lorsqu'elle vit son mari, elle poussa un cri, un seul, avant de s'écrouler, la nuque brisée.
CHAPITRE 4 :
L'avait-il vraiment entendu ou l'avait-il seulement rêvé ? Ce cri, ce cri de de frayeur. Si court...mais si réel.
Soudain, Cameron, son fils fit irruption dans la chambre, une épée à la main. Bailey récupera alors sa propre épée et suivi son fils au-dehors. A peine eut-il franchi la porte qu'une silhouette se détacha du mur. Une main qui se place sur sa bouche et un craquement sec.
- Cameron !
Ne pouvant suporté le spectacle de son fils mort sous ses yeux, il fonça sur l'assassin et le décapita d'un mouvement circulaire de son épée. Mais il était malgrès tout un soldat, et un meneur d'homme. Il rentra chez lui et demanda à sa femme de se cacher avec les enfants dans la demeure du roi Harmil, la plus grande du village. Il courut lui aussi et héla ses soldat afin de protéger le roi. Seulement vingt accoururent, les autre étaient morts.
Ils se placèrent en éventail devant l'entré et attendirent, l'épée à la main.
CHAPITRE 5 :
Quelques minutes plus tard, une dizaine de silhouettes sortirent de l’ombre. Bailey avisa leurs vêtements de cuir noir et sut qui ils étaient : des mercenaires. Sans foi ni loi, ces êtres tuaient pour de l’argent.
- Rendez-vous ! Leur ordonna celui qui semblait être le chef de la bande.
- Jamais, nous sommes des soldats de Zénor, venez donc goûter le tranchant de nos épées.
Une jeune femme éclata de rire à coté du chef et ce dernier se mis à sourire.
- Vermine, vous croyez pouvoir vous mesurer à moi, Kama Othone ?
- Je n’attends que ça.
- Alors allons-y.
Il sortit ses deux épées et fonça sur Bailey, accompagné des autres mercenaires. Les soldats se défendirent vaillamment mais ils ne faisaient pas le poids face à l’agilité et à la force de ces hommes. Bailey réussit tout de même à tuer la jeune fille qui l’avait nargué mais succomba à la suite de ses blessures.
CHAPITRE 6 :
Lorsque le combat eut fini, les hommes de Kama se recueillirent quelques instants sur les corps de leurs morts puis les brûlèrent. Ils entrèrent dans la demeure du roi et, peu après, Kama en sortit, un sac contenant la tête du monarque.
- Brûlez tout ! Ordonna-t-il à ses hommes.
Une fois leur besogne finie, ils partirent récupérer leur argent.
Longtemps après que les hommes soient partis, une petite fille sortit de sa cachette et contempla les décombres de son ancienne vie. Après avoir entendu sa mère crier, elle était partie se cacher dans la forêt. Ce cri, il avait changé sa vie à jamais. Ce cri, elle ne l’oubliera jamais. Le cri.
FIN
Mar 8 Juil - 14:43
